"Rien n’est plus important que l’humanité dont
vous faites preuve dans la vie quotidienne."
- Junsoku Uekata

Anti-intimidation pour enfants et jeunes

Un programme qui change des vies

Si vous êtes comme la plupart des parents, enseignants ou enfants, vous avez probablement déjà été préoccupé par le problème de l'intimidation.

Saviez-vous que selon Statistiques Québec, 42% des enfants sont victimes d'intimidation à l'école ou sur le chemin du retour et 37% ont été victimes de violences physiques à l'école?

Les répercussions de l'intimidation prolongée sont énormes sur l’estime de soi, surtout à l’âge où un enfant est en train de se construire. Pour certains, ces effets se font sentir tout au long de leurs vies.

Les facteurs de risque

Il est important de comprendre que l'intimidation est engendrée par certaines caractéristiques personnelles qui augmentent le risque d’être victime:

  • Avoir peu de confiance de soi;
  • Avoir une faible estime de soi;
  • Être introverti (de nature renfermée).

Un enfant qui n'a pas confiance en ses moyens, qui a peu d'estime en sa propre valeur, n'osera pas prendre les moyens nécessaires afin de faire cesser ce cercle d'abus dont il est victime. C'est ici que les arts martiaux entrent en jeu.


Les arts martiaux, la clé de la confiance

Nous sommes déterminés à aider les enfants à se sortir, ou à éviter, sans violence, le cercle de l'intimidation, en les aidant à découvrir un trésor inestimable: la confiance en soi.

Les arts martiaux s'avèrent un excellent remède contre l'intimidation. Notre programme SEION Anti-Intimidation pour Enfants favorise grandement le développement de l'estime et de la confiance en soi chez l'enfant.

Durant cette formation, en apprenant à se respecter, à se faire respecter, à faire face à une menace ou une agression physique, l'enfant développe la confiance et la disposition intérieure nécessaires afin d'affronter l'intimidation et les épreuves de la vie quotidienne.

Nos séminaires d’anti-intimidation sont offerts à partir de 6 ans au privé et à chaque niveau scolaire dès la première année du primaire (1ère à 6ième année) dans les écoles participantes.


La confrontation physique, le dernier recours

Nous enseignons aux enfants comment désamorcer les confrontations avec les mots et à ne jamais initier une agression physique.

La confrontation physique doit être le dernier recours et doit être évitée à tout prix. Cependant, si l'enfant est attaqué physiquement, il devra se défendre.

La plupart des programmes d'arts martiaux enseignent aux enfants des coups violents portés aux endroits stratégiques, tels que le nez et la mâchoire et les côtes.

Nous adoptons une approche différente. Bien que le SEION Anti-Intimidation utilise principalement des techniques de percussion. Celles-ci sont effectuées de façon sécuritaire, sans danger de blessures tant pour l'agressé que pour l'agresseur.


Quelles thématiques aborderons-nous?
  • Violence verbale (insultes, cris);
  • Violence écrite (textos et autres messages);
  • Violence psychologique (menaces, dénigrement, rumeurs, exclusion);
  • Violence matérielle (vol ou bris d'objets);
  • Violence à connotation sexuelle (propos ou comportements déplacés, gênants, humiliants, etc.);
  • Poursuites;
  • Encerclement;
  • Tentatives d'enlèvements;
  • Attouchements et agressions sexuelles.
Qu'apprendrons les enfants:
  • Pourquoi certains enfants intimident les autres;
  • Comment certaines attitudes favorisent ou empêchent l'intimidation;
  • Développer la confiance et l'estime en soi;
  • Savoir s’affirmer et s’exprimer;
  • Stratégies pour diffuser des situations d'abus;
  • Des techniques d'autodéfense (défenses & contre-attaques) qui ne blessent pas l'agresseur, mais qui lui supprime son désir d'abus;
  • Que la confrontation physique ne doit être utilisée qu'en dernier recours.
À qui s'adresse le SEION Anti-Intimidation?
  • Filles et garçons de 6 ans ou plus;
  • Filles et garçons désirant apprendre à se défendre;
  • Filles et garçons qui veulent améliorer leur confiance en soi;
  • Filles et garçons qui veulent veulent se sentir en sécurité;
  • Filles et garçons qui veulent veulent se sentir bien dans leur peau.
Progression

Notre cours de SEION Anti-Intimidation est composé de 5 niveaux. Votre enfant obtiendra un certificat après chaque niveau.

  • Niveau 1 (7h de formation - 1 journée)
  • Niveau 2 (14h de formation - 2 jours)
  • Niveau 3 (21h de formation - 3 jours)
  • Niveau 4 (28h de formation - 4 jours)
  • Niveau 5 (35h de formation - 5 jours)

Sur une échelle évaluant 35 pays, le Canada occupe le neuvième rang en ce qui a trait à l'intimidation chez les jeunes de 13 ans1.

  • 42% des élèves sont victimes d'intimidation à l'école ou sur le chemin du retour à la maison2;
  • 37% des élèves québécois du secondaire avouent avoir été victimes de violence2;
  • Des taux alarmants de 18% des garçons et de 8% des filles ont déclaré s’être battus quatre fois ou plus dans la dernière année2;
  • 10% des jeunes sont victimes de cyberintimidation2;
  • 85% des gestes d’intimidation se déroulent devant un public2;
  • Les autres enfants essaient de mettre fin à l'intimidation dans seulement 11 à 19 % des cas3;
  • Plus de la moitié des enfants qui se font intimider ou agresser ne le signalent pas à un enseignant ou à une personne ressource3;
  • Dans plus de 50% des cas où d'autres enfants interviennent, l'intimidation cesse en 10 secondes!4
  • Qu’on en soit l’instigateur ou la victime, l’intimidation augmente le risque d’idées suicidaires chez les jeunes5.
Relation entre l'intimidation, la délinquance et la criminalité
  • 40% des garçons qui recourent souvent à des actes d'intimidation déclarent avoir eu des comportements délinquants6;
  • 5% chez les garçons qui n'ont jamais ou peu souvent eu recours à l'intimidation ont eu des comportements délinquants6;
  • Chez les filles, les taux sont de 31% et 3% respectivement6.

1 Conseil canadien sur l'apprentissage
2 Institut de la statistique du Québec
3 Croix Rouge Canadienne
4 Craig & Pepler, 1997; Hawkins, Pepler & Craig, 2001
5 Statistique Canada
6 Marcel T. Van der Wal et coll., 2003